Lyofal – L'Actualité Business et les Solutions pour Entreprises https://lyofal.fr Tue, 22 Jul 2025 16:53:51 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.2 https://lyofal.fr/wp-content/uploads/2025/07/cropped-company_lyo-32x32.png Lyofal – L'Actualité Business et les Solutions pour Entreprises https://lyofal.fr 32 32 Statut auto-entrepreneur : avantages, limites et alternatives à connaître https://lyofal.fr/statut-auto-entrepreneur-avantages-limites-et-alternatives-a-connaitre/ https://lyofal.fr/statut-auto-entrepreneur-avantages-limites-et-alternatives-a-connaitre/#respond Tue, 22 Jul 2025 16:37:21 +0000 https://lyofal.fr/statut-auto-entrepreneur-avantages-limites-et-alternatives-a-connaitre/ Continuer la lecture

]]>
C’est souvent le premier réflexe quand on veut se lancer en solo : “Tiens, et si je devenais auto-entrepreneur ?” Franchement, c’est tentant. Simple, rapide, pas cher. Un peu comme une carte SIM prépayée du business. Mais est-ce que c’est vraiment fait pour tout le monde ? Pas sûr. Je t’explique tout, avec les bons côtés, les moins bons… et les autres options à considérer.

Les (vrais) avantages du statut auto-entrepreneur

On va pas se mentir : le statut d’auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur, c’est pareil) a des arguments solides. Le premier, c’est sa simplicité. Pas besoin d’un bac+5 en compta pour s’y retrouver. Une inscription en ligne sur le site de l’Urssaf, et boum, t’es en activité. En 24h parfois. C’est ce que j’ai fait, un soir de janvier, en pyjama devant Netflix.

Côté charges, c’est tout aussi clair : un pourcentage fixe sur ton chiffre d’affaires. Pas de TVA à facturer (tant que tu restes sous les seuils), pas de bilan comptable obligatoire. Tu encaisses, tu déclares, tu paies. Fini.

Et puis il y a la flexibilité. Tu veux tester une idée ? Proposer un service le week-end ? C’est parfait. Même les étudiants, les retraités ou les salariés peuvent cumuler ce statut avec leur activité principale.

D’ailleurs, si tu veux voir comment s’y prennent les autres, jette un œil à ce site ultra utile : https://www.communaute-auto-entrepreneur.fr. T’y trouveras des retours d’expérience, des conseils bien sentis, et une vraie communauté qui partage les galères comme les réussites.

Mais bon… ce n’est pas non plus le graal

Autant être franc : le statut a ses limites. Et elles ne sont pas toujours évidentes au début.

Déjà, le plafond de chiffre d’affaires. Si tu es en prestation de services, tu dois rester sous les 77 700 € (en 2025). Ça paraît beaucoup ? Peut-être. Mais si tu bosses à temps plein avec des tarifs corrects, tu risques d’y arriver plus vite que prévu. Et là, tu dois basculer vers un autre statut, souvent plus complexe.

Ensuite, il y a l’absence de déduction de charges. Tu bosses depuis un coworking à 300 € par mois ? Tu achètes du matos, tu prends des formations ? Tu ne peux rien déduire. Ce que tu gagnes, c’est ce sur quoi tu paies des cotisations. Point.

Et puis la couverture sociale, c’est pas la folie. Oui, t’es affilié à la sécurité sociale des indépendants. Mais t’as intérêt à te renseigner sur la prévoyance, la retraite ou la mutuelle. Parce qu’en cas de coup dur, t’es loin du confort d’un CDI.

Alors, quelles alternatives si tu veux aller plus loin ?

Tu sens que ton projet prend de l’ampleur ? Que tu veux embaucher, ou bosser avec des grosses boîtes qui te demandent un n° de TVA ? Là, faut peut-être envisager autre chose.

1. L’EURL (ou SASU)
C’est la version solo d’une vraie société. Oui, c’est plus lourd à créer. Oui, il y a de la paperasse. Mais tu gagnes en crédibilité, en possibilités de déductions, et en choix pour ta protection sociale. Perso, j’ai basculé en SASU quand j’ai dépassé les 60K, et franchement, je ne regrette pas.

2. Le portage salarial
T’as envie d’indépendance, mais pas des tracas admin ? Regarde le portage. T’es salarié d’une boîte de portage, tu factures tes clients, et ils te versent un salaire. C’est plus cher, certes. Mais pour certains, c’est la paix de l’esprit.

3. La coopérative d’activité
Moins connue, mais super intéressante. Tu bosses sous le toit juridique d’une coopérative, tu gardes ton autonomie, mais t’as une structure derrière toi. C’est un peu comme une coloc du freelancing, avec un cadre sécurisant.

Alors, on y va ou pas ?

Honnêtement, si tu veux tester une idée, faire tes premières missions, ou arrondir tes fins de mois : go. L’auto-entreprise reste un super tremplin. Mais si tu veux construire quelque chose de plus solide, ou que tu dépasses les limites du statut, prends le temps de te poser. De comparer. D’en discuter avec un comptable, ou même un autre freelance.

Parce que la liberté, c’est génial. Mais encore faut-il choisir le bon cadre pour en profiter.

Et toi, t’en es où dans ton projet ? T’as déjà testé le statut d’auto-entrepreneur, ou tu cherches encore la meilleure solution ?

]]>
https://lyofal.fr/statut-auto-entrepreneur-avantages-limites-et-alternatives-a-connaitre/feed/ 0
Financement d’entreprise : les aides méconnues à activer en 2025 https://lyofal.fr/financement-dentreprise-les-aides-meconnues-a-activer-en-2025/ https://lyofal.fr/financement-dentreprise-les-aides-meconnues-a-activer-en-2025/#respond Sun, 06 Jul 2025 23:38:09 +0000 https://lyofal.fr/financement-dentreprise-les-aides-meconnues-a-activer-en-2025/ Continuer la lecture

]]>
On entend toujours parler des mêmes aides : PGE, Bpifrance, aides régionales classiques… OK. Mais en 2025, il existe tout un tas de dispositifs un peu planqués, parfois locaux, parfois sectoriels, qui peuvent vraiment faire la différence. Et franchement, c’est souvent ceux-là qu’on ne regarde même pas.

Si vous avez un projet en cours, une entreprise à faire grandir ou juste une envie de vous dégager un peu d’oxygène financier, ce tour d’horizon peut vous être bien utile.

Les aides oubliées… parce qu’elles ne crient pas fort

Oui, certaines aides sont peu visibles. Pas parce qu’elles sont inutiles, mais parce qu’elles ne sont pas portées par les grosses structures qu’on voit partout.

Prenons par exemple le **FISAC**. Ça vous dit quelque chose ? Perso, je l’ai découvert en parlant à une commerçante à Albi. Elle venait d’obtenir une subvention pour refaire sa vitrine et sécuriser son local. C’est un dispositif pour soutenir le commerce de proximité… et il est encore actif dans certaines zones. C’est local, c’est pas connu, mais c’est du concret.

Aides territoriales : un vivier trop peu exploré

Chaque région, chaque département, parfois même chaque commune a ses propres aides. Et ce n’est pas qu’un “bonus” : certaines entreprises se financent quasi entièrement par ce biais au lancement.

Par exemple, la région Bretagne propose en 2025 une prime spécifique aux PME qui investissent dans l’économie circulaire. La Nouvelle-Aquitaine, elle, cofinance des projets de transition numérique à hauteur de 50 % sur certaines dépenses.

Ces aides ne sont pas toutes centralisées, donc il faut fouiller un peu. Une recherche ciblée avec “aides + nom de votre région + 2025” peut déjà faire émerger des choses intéressantes.

Aides à l’innovation… même pour les petites boîtes

On pense souvent que l’innovation, c’est pour les grosses startups. Faux. Il existe plein d’aides destinées à des projets très concrets, même dans une petite entreprise artisanale.

Un exemple ? Le **Crédit Impôt Innovation (CII)**. Il est bien moins connu que le CIR, mais plus accessible. Il peut couvrir jusqu’à 20 % des dépenses d’innovation (et pas que de la R&D ultra-technique). Ça peut être du design, une amélioration produit, un nouveau process… Tant que c’est nouveau pour le marché.

Autre option intéressante : le programme **i-Nov** (géré par Bpifrance), qui subventionne jusqu’à 45 % des projets portés par des PME. Si vous avez une idée ambitieuse à creuser, ça vaut vraiment le détour.

Les aides à l’embauche trop souvent ignorées

En 2025, certaines aides à l’emploi sont reconduites… mais avec des conditions un peu ajustées. Par exemple, les **aides pour l’embauche de jeunes de moins de 26 ans** existent toujours dans certains secteurs, mais elles sont moins visibles qu’en période post-COVID.

Idem pour l’alternance : la prime à l’embauche d’un apprenti est encore disponible dans de nombreuses branches, avec un bonus pour les entreprises de moins de 250 salariés. Et ça, c’est loin d’être négligeable : jusqu’à 6000 € par contrat.

Les aides spécifiques aux transitions : numérique, écologique, énergétique

C’est LE sujet du moment. En 2025, si vous investissez dans la décarbonation, dans la cybersécurité ou dans l’optimisation énergétique de vos locaux, vous avez clairement des cartes à jouer.

Le **Fonds chaleur** de l’ADEME, par exemple, peut financer une partie de vos installations si vous passez à la biomasse ou à la géothermie. C’est technique, certes, mais certaines PME industrielles en profitent déjà.

Autre piste : le **chèque numérique** pour les TPE, qui est revenu dans certaines régions pour accompagner les entreprises dans la mise en place de logiciels ou d’outils collaboratifs.

Alors, on fait quoi avec tout ça ?

Déjà, ne pas rester seul. Parler à votre **CCI**, à un **réseau local d’entrepreneurs**, ou à un **conseiller Bpifrance**, ça peut débloquer des choses auxquelles vous n’auriez même pas pensé.

Ensuite, prenez une demi-journée pour lister ce que vous avez prévu cette année : recrutements, investissements, nouveaux outils, développement d’un produit, déménagement, formation… et regardez ligne par ligne s’il n’existe pas une aide correspondante.

Perso, je recommande aussi de créer un petit tableau de suivi : source de l’aide, conditions, montant possible, deadline. Parce que ces dispositifs ont souvent des fenêtres très courtes.

En résumé

Oui, le financement d’entreprise en 2025 passe encore par des canaux classiques. Mais si vous allez un cran plus loin, vous pouvez activer des leviers insoupçonnés. Ce n’est pas magique, il faut creuser un peu, mais l’effort est clairement rentable.

Alors, vous avez prévu quoi pour votre entreprise cette année ? Et s’il existait une aide pour ça… vous iriez la chercher ?

]]>
https://lyofal.fr/financement-dentreprise-les-aides-meconnues-a-activer-en-2025/feed/ 0